Veja, une belle histoire d'entrepreneuriat social

Lors d’un voyage professionnel , deux français de 25 ans ont pu constater les conditions déplorables de la vie des ouvrières dans une fabrique en Chine. Choqués Ils se sont dit que la mondialisation avait buggée et qu’il y avait un vrai problème éthique.
Le commerce équitable et écologique est au stade de ses debuts en Europe, c’est alors qu’ils intègrent une société Française qui travaille exclusivement avec différents agriculteurs dans le monde entier pour commercialiser jus d’orange, chocolat, café, thé et riz. Ils sont ravis de constater qu’il est possible de vendre des produits tout en respectant l'humain comme la nature.
Ils sont jeunes et leurs têtes pleines des bonnes idées mais sans économies, ils souhaitent réinventer un produit qui soit marquant de leurs génération et sera tout évidemment la basket.
Ils abandonnent tout et avec le soutiens de leurs familles et amis ils s'envolent pour le Brésil, pays qui rassemble toutes les matières premières écologiques dont ils ont besoin et des usines qui protègent les travailleurs. Leurs objectifs changer chaque étape de la production, pour avoir un impact social et environnemental positif.
Ils rencontrent les Seringueiros, des producteurs de caoutchouc qui vivent et travaillent sans détruire ni déforester la forêt Amazonienne. Los gringos (nom donné par les locaux) non sans difficultés ont gagné la confiance de ces personnes avec un projet nouveau et different respectueux de l’environnement. Ce caoutchouc represente 40% de toutes les semelles des baskets qui ont été faites depuis.
Ensuite cap pour le Nordeste, côte Atlantique du Brésil, une région tres aride, difficile de faire pousser quelque chose. Pourtant il existe une toute petite coopérative de 35 producteurs de coton bio, qui sont aidés par une ONG locale, mais depuis 6 ans ils n’ont rien vendu.
Les deux amis décident d’acheter leurs coton à deux fois le prix du marché, surpris et étonnés les producteurs les surnomment Os Franceses Locos (les français fous ).
Leur coton est devenu la toile des premières baskets Veja, trois tonnes de coton bio selon les principes du commerce équitable.
Le chemin continue, il faut une usine de fabrication. Route pour Porte Alegre qui est une région avec des droits sociaux très forts, 80% des ouvriers sont syndiqués et les horaires de travail sont raisonnables. La qualité de vie et le pouvoir d’achat ressemble à ceux de l’Europe.
Ultime étape : la logistique. En banlieue parisienne l'association de réinsertion sera leur partenaire pour gérer les stocks et la distribution dans le monde entier.
Mais l'aventure ne s'arrête pas là, des années plus tard la basket Veja en cuir 100% végétal voit le jour et parallèlement des tests pour créer un tissu technique 100% à partir de bouteilles plastiques ramassées dans les rues de Rio et São Paulo est testé à São Paulo même.
Rapidement Veja se fait connaitre sans la moindre campagne de pub, partout dans le monde et le succès est au rendez-vous. 12 ans après de le démarrage de cette magnifique aventure ...Veja représente 60 postes de travail entre Brasil et France.
Veja veux dire en Portugais « regarde » un mot fort qui symbolise la transparence total de ce produit. Les partenaires de Veja son scrupuleusement choisis, on y retrouve des banques sans filiales dans les paradis fiscaux et entreprises énergétiques écologistes.
Pendant que toutes les grandes marques de baskets continuent à utiliser le 70% des coups en publicité, communication et marketing, Veja à choisis de renoncer à la publicité pour investir en l’écologie, les matières et en toute la chaine des acteurs de la production. C’est beau non?
Vous pouvez découvrir dans notre boutique en ligne notre sélection de modèles Veja Printemps/été 2020 et dès le 11 Mai  dans notre Concept Store à Lausanne.